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Etre surdoué est un atout !

Oui, la vie de l’enfant précoce est parfois difficile. Oui, les obstacles sont nombreux. Pourtant, être surdoué demeure une chance et un avantage dans la vie.

Les 6 profils d'enfants surdoués

Par souci de convaincre les personnes ayant en charge les enfants précoces, en particulier les enseignants, le sujet de la précocité intellectuelle ou du surdouement, a trop souvent tendance à être abordé avec une forte connotation négative.

Nous évoquons plus facilement les « difficultés scolaires » des enfants précoces que leurs forces, nous mettons en avant leur décalage par rapport aux enfants du même âge qui devient alors synonyme d’inadaptation, nous insistons sur leurs différents soucis de lenteur, de rêverie, d’agitation…

Evidemment, tous ces aspects, qu’il ne faut pas minimiser, constituent autant de signaux d’alerte lorsqu’ils apparaissent. Ils surviennent le plus fréquemment dans le cadre scolaire, très normé. Pourtant, nous pourrions tout aussi bien parler de l’enfant épanoui, celui qui va bien, qui discute avec ses pairs du même âge ou non, qui expérimente, découvre, progresse très vite, étonne les gens qui le croisent, attire l’attention, suscite un regard amusé…

Il est vrai que la problématique de la reconnaissance, nécessaire pour que l’enfant précoce trouve sa place et s’épanouisse, est à double tranchant et l’on a tendance à retenir et à évoquer ce qui ne fonctionne pas. Nul ne parle de l’enfant qui va bien, qui grandit heureux, sans vagues. Or pour un certain nombre d’enfants détectés et testés souvent suite à un «grain de sable » venu interférer dans leurs parcours, il y a autant voire plus d’enfants, précoces eux aussi, épanouis, valablement sollicités et bien entourés.

Je tenais à le dire aujourd’hui afin de rendre à la précocité la valeur positive qu’elle mérite et de rassurer les parents. Oui, être précoce, surdoué, à haut potentiel, c’est une chance, un avantage, un atout. Il reste à bien comprendre ce que cela englobe et comment faire pour que nos enfants le vivent bien !

Vous, ou vos enfants, avez eu des parcours lisses, sans problèmes, heureux, en profitant au mieux de cet atout ? Vous avez envie de nous faire part de votre expérience en quelques lignes, afin de guider nos visiteurs ? Laissez votre témoignage dans les commentaires ci-dessous et nous nous ferons un plaisir de le publier à l’attention de tous.

En attendant de vous lire, voici, parmi toute la littérature proposée sur la précocité, le témoignage positif  d’un adulte ex-enfant précoce, Surdoué… et heureux : c’est possible ! Un livre qui fait du bien et qui m’a donné envie de rédiger ce point de vue personnel.

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11 commentaires

  1. Bonjour, je ne vous ferai pas part d’un parcours parfait et sans tâche concernant mon fils. J’ai été choquée lorsque j’ai vu cette émission. Certes, il y a des enfants surdoués qui ont une vie épanouie et sans trop de difficulté mais il y a les autres. Ceux qui souffrent au quotidien, qui sont en dépression, qui ne gèrent pas leurs émotions, qui décrochent de l’école. Et bien mon fils fait partie de cette 2ème catégorie et lorsque j’entends dans cette émission que ces enfants là savent gérer leurs émotions, même mieux que les autres, ça me fait bondir. Oui mon fils est fantastique, il est tellement surprenant et atypique, sa douance est un don, je le sais. Oui il faut parler positivement de la douance mais il faut surtout ne pas mettre à mal, en quelques phrases, tout le travail fait part d’autres pour obtenir une meilleure reconnaissance de la douance en milieu scolaire. Ce n’est pas en disant que tout va bien et que la douance est un atout que l’on arrivera à mettre en place des aménagements pour nos enfants. De plus, il est important que les parents soient informés du fonctionnement de leur enfant et de leur hypersensibilité pour arriver à mieux comprendre et accompagner leur enfant. Je suis tellement triste depuis que j’ai vu cette émission et encore plus quand je vois mon fils qui n’a pas la chance de profiter encore pleinement et sereinement de sa douance.

    1. Merci pour ce témoignage Alexte. Il faut effectivement rappeler qu’il n’est jamais bon de généraliser car les généralisations, que ce soit dans un sens ou dans l’autre peuvent faire beaucoup de mal et avoir des répercussions à long terme pour tout un chacun.

  2. Bonjour, Je partage l’avis d’ALEXTE. Je n’ai pas regardé le reportage 😉 Maman d’un fils « surdoué » qui a 12 ans aujourd’hui, j’ai du me heurter dès son entrée en maternelle au manque de formation et de compréhension du corps enseignant et personnel para médical scolaire. Mon fils, au-delà de ses grandes capacités et facilités d’apprentissage a eu du mal à s’épanouir et être accepté de par son « décalage ». Il fait partie des ces enfants qu’on appelle « ascolaire ». De l’avis de la psychologue de l’école, mon fils était agressif et hyperactif. Fort heureusement, je ne me suis pas résignée à accepter ce « diagnostic » et fait des recherches sur le net. J’ai la chance d’avoir un bon contact avec mon fils et j’ai su trouvé les mots pour lui faire comprendre les atouts et les désavantages de sa douance. Non sans mal, je l’avoue. Un long travail, qui perdure encore, pour trouver des méthodes d’apprentissage des programmes qui lui sont adaptées et l’aide de professionnels formés on fait qu’aujourd’hui, il se sent bien avec ses pairs et le système scolaire. Je suis consciente de la chance que j’ai qu’il n’ait pas décroché. J’aimerai donner un conseil aux parents qui peuvent être confrontés aux mêmes difficultés de parcours. Croyez en vous et surtout en eux. Une bonne écoute de leur ressenti peu aider à trouver des solutions. De plus, le nombre croissant d’enfants surdoués fait qu’aujourd’hui les équipes enseignantes sont de plus en plus alerte et/ou formée pour aider ces enfants spéciaux. Autant qu’eux, nous devons nous accrocher pour apprendre les programmes d’une façon non normalisée.

  3. tout à fait d’accord avec vous Alexte. Je suis maman d’un zèbre de 13 ans de ma part mon métier de sophrologue et d’hypnothérapeute, je recois beaucoup d’enfants qui souffrent. Eh oui, La précocité intellectuelle a ses faces cachées : Dyssynchronie, inhibition intellectuelle, phobie scolaire, anxiété et angoisses, dépression et troubles divers en sont les effets pervers…un diagnostic précoce est important tout autant que de sensibiliser les enseignants et les accompagnants voir les parents qui ne comprennent pas toujours, pourquoi un enfant si intelligent peut être en échec , en souffrance et décrocher.
    bien à vous

  4. Bonjour,

    Mon message optimiste, arrivé par hasard en même temps que l’émission de France 5 :
    https://www.enfantsprecoces.info/mon-enfant-est-il-precoce-sur-france-5/
    suscite ici quelques réactions indignées et je le comprends.
    Il ne s’agit en aucun cas de nier les difficultés qui peuvent survenir dans la vie d’un enfant précoce, mais plutôt de dire que ce n’est pas la précocité en elle même qui est en cause, mais le fait que cet « atout » aujourd’hui reste incompris, peu ou mal géré voire parfois nié et qu’en fait sauf à bénéficier d’un environnement très favorable rien n’est fait pour accompagner facilement l’enfant précoce.
    Prenons 2 exemples cités dans le reportage :
    – la petite fille de 3 ans : elle est adorable, épanouie, elle est un exemple parfait de ce que peut être un enfant précoce de cet âge qui est bien stimulé, qui est compris et n’a pas eu encore à subir un cadre normé non adapté à elle : la difficulté sera donc comment la scolariser s’il le faut pour qu’elle puisse continuer à s’épanouir sur sa lancée. C’est hélas trop souvent après l’entrée en maternelle ou en collectivité que l’on constate que ces enfants s’éteignent ou sont beaucoup beaucoup trop freinés par le cadre imposé.
    – Le Dr Wahl parle du saut de classe, une solution (il y en a d’autres) qui pratiqué au bon moment, en maternelle surtout, fait beaucoup de bien aux enfants précoces qui ont besoin d’avancer dans les apprentissages et de se trouver au contact d’enfants plus âgés : dans la réalité que d’obstacles peut-on rencontrer, presque par principe, à obtenir ce fameux saut de classe ! Donc ce sont plutôt les freins qu’on leur oppose qui suscitent des problèmes et par extension peut être une environnement global qui ne veut pas reconnaître la précocité et/ou n’est pas adapté.
    Ce que je voulais dire, par opposition à la tendance actuelle qui, par souci de reconnaissance, les fait passer pour des enfants inadaptés, avec des difficultés etc…, c’est que non, eux a priori vont bien, mais c’est leur cadre et leur environnement qui est inadapté et doit évoluer !
    Si l’on reprend globalement les signes caractéristiques de la précocité : https://www.enfantsprecoces.info/les-signes-caracteristiques-chez-lenfant-precoce/
    ils n’ont pas de connotation négative, au contraire, c’est seulement la méconnaissance et le mauvais traitement de la précocité qui peut ensuite engendrer des difficultés de tous ordres.

  5. Eh bien je vous approuve. Certes mon fils est encore très jeune, mais nous avons eu la chance de nous apercevoir très tôt de son avance intellectuelle. Du coup, sa scolarité a été adaptée dès la maternelle. Alors oui, il s’oppose (comme la plupart des enfants d’ailleurs), il lui arrive de se sentir en décalage, mais c’est un enfant plein de vie, curieux de tout. C’est merveilleux d’avoir un enfant comme ça, qui remet sans cesse l’essence des choses en question. Je pense que oui, un enfant surdoué écouté et compris évoluera tout à fait favorablement. Quand mon fils me dit « maman je suis heureux » je crois effectivement qu’être surdoué, c’est un atout et une chance formidable!

  6. Bonjour , je rejoint l’article il n’y a pas que des enfants en difficulté chez les enfants précoce , mon fils de 15 ans a 146 de QI , il a le coeur sur là mains toujours prête à faire plaisir au autre , très câlins , très sensible , il a toujours tres bien travaillé à l’école , il à sauter 1 classe , je suis toujours à sont écoute il me parle beaucoup ( une vrai pipelette lol ) il a interger les scouts et guide de France il y a plusieurs Année ca c’est toujours très bien passer , gautier c’est tres vite adaptée les autres sont super avec lui , il a plus de d’affinité avec les enfants plus âgée que lui. Voila tout ça pour dire que se sont des enfants super intéressant , très intelligent , je suis une maman très fière de lui .

  7. Bonjour,

    Mon enfant de 12 ans à intégré depuis cette rentrée une école privée qui a ouvert une section haut potentiel. Les enfants sont répartis dans les différentes classe de l’établissement.

    Je me suis orientée vers une ecole privée au vu des difficultés rencontrées dans l’éducation nationale.
    J’étais très angoissée par cette rentrée, mon fils est interne à 160km de la maison. Un mois après la rentree, donc peu de recul, je retrouve mon fils souriant, joyeux, qui prend du plaisir à étudier. Jusqu’alors mon enfant flirtait avec l’echec scolaire. Un de ses prof pensait qu’il ne savait ni lire ni écrire.

    Autant dire si mon fils se sentait mal avec un absentéisme important.Des nausées, des vomissements. Comme rien ne se mettait en place J’ai décidé de contacter l’inspecteur d’académie. Cette dernière à prit les choses en mains. Mon fils a intégré en cours d’année le petit collège de secteur. Là le directeur à mis en place un PPER pour mon enfant.

    Ceci à été bénéfique pour mon fils et moi. Enfin nous avions une écoute et surtout de la bienveillance. A la fin des cours mon enfant est allé voir son directeur et l’a remercié pour l’avoir écouté et entendu. Son directeur lui a répondu que jusque là il avait été un vilain petit canard, mais qu’il ne doutait pas qu’il allait devenir un jeune et beau cygne qui en épatera plus d’un lorsqu’il va battre des ailes !

  8. Super le livre de Laurent Desmottes, je l’ai lu l’année dernière ! Il y a effectivement des enfants hpi heureux, et puis il y a les autres dont mes enfants, avec leurs difficultés scolaires, et le manque de soutien de certains professeurs, avec leur sensibilitè, les envies de mourir, le sentiment d’être incompris et rejeté. J’ai décidé d’user de l’humour pour désamorcer les angoisses et le manque d’estime de soi-même. Ils savent qu’ils sont différents, mais je leur précise qu’ils ne sont pas plus intelligents, ils ont juste un autre fonctionnement, comme certains sont blonds et d’autres bruns. Je ne veux pas qu’ils se sentent à part, ni exclus. Je les autorise à échouer. Ils en ont le droit. Et puis on a la vie pour apprendre, pour se retourner, pour se trouver.
    J’ai favorisé les relations depuis qu’ils sont petits, en invitant les copains à la maison, en bâtissant moi-même des liens avec les mamans. Je les encourage à découvrir la façon de penser des autres, je les ai inscrits à un sport collectif. Mon plus jeune à 15 ans, c’est la première fois qu’il aime aller à l’école, depuis qu’il est au lycée. Pas pour l’enseignement, mais pour les copains, l’ambiance. C’est un bon début ! Il est resté des années solitaire. J’ai décidé il y a plusieurs années de ne pas m’inquiéter et d’avancer un jour après l’autre, toujours avec humour. Aujourd’hui, ils jouent de cet humour, ils ont des amis, ils sont bien dans leur peau, même si il faut encore rassurer le plus jeune. Je leur dit que c’est normal, la vie ce n’est pas toujours simple, ni facile, ni pour eux ni pour leurs amis. Ils doivent vivre dans ce monde, et ils ont besoin de savoir qu’ils en font pleinement partie.

  9. Bonsoir,
    La situation d’un jour, d’une année, n’est pas celle de demain. Les choses évoluent heureusement si on arrive à les accompagner correctement (et c’est bien là le plus difficile).
    Je suis maman d’un jeune précoce de 13 ans, bientôt 14 en janvier. Après des années difficiles (harcèlement scolaire, isolement et perte de copains, résultats scolaires en baisse, phobie scolaire en voie de s’installer…) mon fils est aujourd’hui heureux et bien dans sa peau, à tel point que je peine à me souvenir de lui dans ses années difficiles. Il y a eu un déclic (le test qui en 6è a révélé sa précocité) et 2 choses qui lui ont permis de déployer ses ailes : le saut de classe (il est passé directement de la fin de 6è à la 4è) dont la réussite l’a rendu très fier de lui-même, et la découverte d’OSI, une ONG qui propose des vacances scientifiques pour les jeunes notamment précoces où il s’est enfin fait des amis. Depuis, il est merveilleusement bien dans sa peau. Il faut juste arriver à trouver les bonnes solutions pour chacun d’eux et surtout ne pas oublier qu’ils ont besoin de deux fois plus d’amour et d’attention que les autres… Bon courage à toutes les mamans qui traversent des moments difficiles. Mais tenez-bon : vous trouverez les réponses !

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