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A 16 ans en 2ème année de médecine, une EIP épanouie

A 16 ans, Elonore Auverlot intégrera à la rentrée sa deuxième année de médecine. L’exemple d’un parcours réussi riche d’enseignements pour les parents d’EIP.

Il y a quelques jours, le site Internet de La Voix du nord nous informait de la prochaine entrée en deuxième année de médecine d’Eléonore Auverlot, jeune Lorginoise de 16 ans seulement. Passionnée de musique, saxophoniste et choriste, la benjamine d’une fratrie de 3 surdoués s’est en effet classé 312ème au concours d’admission en deuxième année, sur 1.900 candidats.

Au-delà de l’anecdote, l’article nous apporte des informations intéressantes sur la façon dont la famille a géré la scolarité et le développement de ses enfants et c’est la raison pour laquelle j’ai pensé qu’il était utile de vous le faire partager.

Troisième enfant détectée précoce dans la famille Auverlot, après ses frères Enguerrand et Gauthier, Éléonore a, elle, bénéficié de l’expérience de ses parents. Elle a sauté plus vite des classes pour rompre l’ennui, inévitable quand des enfants comprennent « trop » vite, avant tous les autres.

La prise en compte rapide de sa spécificité d’enfant hors-norme l’a donc aidée, plus vite que ses frères, à avoir plus tôt le brevet des collèges en candidat libre, puis le bac et le concours d’entrée en école de médecine.

« On a géré cette précocité de manière plus hasardeuse, sans repère avec Enguerrand » explique Françoise. « En CE1, j’étais appelée tous les jours, il faisait bêtise sur bêtise, il s’ennuyait en classe. Il a même fait plus tard une mini-dépression. Comme une petite bougie qui s’éteint. »

Cet exemple montre bien l’importance d’une détection et d’une prise en charge précoces, plus aisées il est vrai lorsque la famille a déjà été confronté à la situation. Malheureusement, quand le premier enfant constitue la seule référence pour de jeunes parent, les choses sont moins faciles à appréhender très tôt. C’est pourquoi le travail d’information mené inlassablement par les associations et les médias spécialisés est si important, permettant de populariser le sujet et mieux faire connaître les spécificités de nos enfants auprès des parents, des enseignants et des professionnels de  santé.

Lire l’article sur le site de La Voix du Nord

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